On entend souvent parler de gilets "anti-couteaux", mais comment savoir si un modèle offre vraiment la protection nécessaire ? Entre les normes, les niveaux de résistance et les certifications, il est facile de se perdre. Un gilet mal adapté pourrait ne pas résister aux attaques qu’il est censé contrer ! Dans cet article, nous vous aidons à décrypter les éléments clés à vérifier avant d’acheter, pour que vous soyez sûr de choisir un gilet qui vous protège réellement.
1. Différence entre gilets pare-balles et gilets anti-couteaux
Tous les gilets pare-balles ne sont pas anti-couteaux, car les normes de résistance aux balles et aux armes blanches diffèrent considérablement.
Là où un gilet pare-balles est conçu pour absorber l’énergie d’un projectile à haute vitesse, un gilet anti-couteau doit résister à une pression directe et concentrée d’une lame. Avoir conscience de cette distinction est primordial pour éviter les mauvaises surprises en situation de risque.
2. Les certifications de résistance aux coups de couteau : NIJ et HOSDB
Deux grandes normes permettent de certifier les gilets anti-couteaux :
- La norme américaine NIJ 0115.00 (National Institute of Justice)
- La norme britannique HOSDB (Home Office Scientific Development Branch).
Ces certifications imposent des tests rigoureux pour évaluer la capacité du gilet à résister à différentes forces d’impact.
Parmi les options les plus robustes, le gilet Exoskeleton de niveau 3 résiste jusqu’à 65 joules, assurant une protection supérieure face aux attaques intenses. Conçu pour offrir une couverture optimale dans les environnements à haut risque, ce gilet reste remarquablement discret grâce à son profil fin, permettant une protection avancée sans compromettre la discrétion ni le confort. Sa finesse en fait un choix privilégié pour ceux qui recherchent une protection performante et discrète sous leurs vêtements, sans alourdir ni limiter les mouvements.
3. Comment interpréter les niveaux de protection ?
Les gilets anti-couteaux sont classés en niveaux de protection pour mieux s’adapter aux risques spécifiques.
Les niveaux NIJ et HOSDB se divisent comme suit :
- Niveau 1 : Protège contre des coups de force modérée (jusqu’à 36 joules), idéal pour une protection de base.
- Niveaux 2 et 3 : Offrent une résistance renforcée face à des forces plus élevées, adaptées aux environnements à haut risque.
Ces informations sont souvent techniques, mais elles sont essentielles pour comprendre la capacité réelle du gilet. N’hésitez pas à vérifier que chaque composant, du revêtement aux inserts, est bien labellisé avec son niveau de protection exact.
4. Les détails d’étiquetage à vérifier
Un gilet fiable porte toujours un étiquetage détaillé, qui inclut :
- Le niveau de protection anti-couteau (par exemple, NIJ Niveau 1, 2 ou 3)
- Les détails techniques : numéro de modèle, taille, numéro de série et date de fabrication.
- La mention explicite de la norme suivie (NIJ ou HOSDB).
Attention aux gilets qui manquent d’information ou de clarté : un étiquetage incomplet ou vague est souvent le signe d’un produit de qualité inférieure, voire d’une contrefaçon.